Le photographe Philip Bernard grand défenseur de l’argentique et la graveur Agnès Dubart à l’univers carnavalesque flamand sont réunis pour vous présenter des œuvres sur papiers axées autour des notions de « confusion » et de « distinction ».
« L’imaginaire d’Agnès Dubart puise dans les manifestations populaires dont elle mesure la portée universelle. Sa curiosité la porte tout naturellement vers le savoir tapi dans les anciens livres d’images, les fêtes et les cortèges masqués, les bruits de crécelles, les combats de géants et les feuillus des alentours dont les éternels retours la ramènent à elle-même, dès lors totalement immergée dans le grand système des cycles naturels. Naître et renaître. (…)
Et quand en fin de journée, le soleil se couche, quand la main se pose, quand l’atelier s’endort et la cuisine et le jardin, Agnès Dubart retrouve l’univers des livres et avec eux, de ses frères de sang : poètes, folkloristes, anthropologues, alchimistes. Afin que la limpidité du souffle qui l’anime, puissant et serein, demeure et s’enrichisse. Qu’elle la guide dans le voyage entrepris en son territoire intérieur (…). Derrière, au hasard des images et des symboles vivants, nés au contact du cuivre, de la pierre ou du bois, l’artiste rejoint les imagiers d’Epinal, les figures du tarots, les figures de l’alchimie, les imaginaires du folklore et la réalité d’une réalité vive, souterraine et universelle. »
// Extraits du texte de GUY GILSOUL (AICA août 2013) pour le livre « Gravures » d’Agnès Dubart.
* BLOG d’Agnès Dubart : http://agnesdubart.blogspot.fr/
* BOOK de Philip Bernard : http://www.pressbook.com/philip-bernard